L’adage dit que les voyages forment la jeunesse. Et si cela se vérifie, alors c’est une très bonne nouvelle pour moi : je n’hésite jamais à, prendre mon sac à dos, mon passeport, quelques affaires de rechange et de partir visiter d’autres contrées, parfois exotiques, parfois tempérées, parfois froides, d’autres cultures aussi. Et il est vrai que c’est souvent comme une bonne bouffée d’air frais, un apport d’oxygène neuf. Et je dois dire qu’aujourd’hui le voyage agit comme un besoin vital, de ceux sans lesquels je ne donnerais pas cher de ma longévité. Voyager, découvrir, visiter, échanger, rencontrer des cultures étonnantes, tant de choses qui m’enlèvent tout le stress accumulé tout au long d’interminables journées de travail, d’usants voyages en transport en commun ou encore de tous les petits soucis que la vie peut nous imposer. Mais, me direz-vous, comment ce goût prononcé pour l’ailleurs m’est-il venu ? Car, je vous donne un scoop, cela n’est pas inné. Je vais donc vous raconter comment m’est venu cette petite marotte, comment j’ai été piqué par ce virus indispensable.
Tout commence par une belle rencontre
Il était grand, il était beau, il sentait bon le sable chaud, mais ce n’était pas un légionnaire. Je l’ai rencontré lors d’une soirée chez des amis communs, et je dois dire qu’il m’a immédiatement attiré. Ses yeux bleus, sa barbe fournie et son teint bruni par le soleil m’ont de suite tapé dans l’œil. Très vite nous avons ouvert le dialogue, ou plutôt c’est lui qui a ouvert le dialogue. À l’époque j’étais encore fortement et maladivement timide. Fort heureusement, ce n’était pas le cas pour lui, sans doute l’effet de tous les voyages qu’il avait déjà entrepris. Car, lorsqu’on voyage, il y a toujours la nécessité de rentrer en contact avec les Autochtones. Mais je m’égare. Il m’a alors beaucoup entretenu de ses multiples voyages et moi je buvais ses paroles. Ses histoires me faisaient rêver et plus il parlait plus j’avais envie de l’écouter. Le soir je rentrais chez moi, rêveuse, et avec l’envie de le revoir vite. Comme nous avions échangé nos coordonnées, nous nous sommes, en effet, revu rapidement et régulièrement : il est devenu mon homme. Et il a eu envie, pour mon plus grand bonheur, de me faire partager sa passion.
Un voyage inoubliable
Mon homme décida que mon baptême du feu se déroulerait en Amérique Latine, plus exactement en Colombie. Savez-vous que cet adorable petit pays tire son nom de Christophe Colomb, le légendaire découvreur de l’Amérique . En tout cas le territoire de cette ancienne colonie espagnole, entre plaines et montagnes, ne pouvait que m’émerveiller. Et moi qui suis passionnée de Flore, je ne fus pas déçu de toute la richesse en la matière qui me fut alors possible d’entrevoir. D’ailleurs la visite du parc national naturel Tayrona de Colombie fut un condensé de toute la richesse que nous avons pu observer. La diversité des paysages, à des altitudes multiples, ainsi que la diversité des espèces que j’ai pu observer, fut un résumé de ce merveilleux pays qui finit par m’inoculer le virus du voyage.