A l’heure du choix de mon futur revêtement de sol, le parquet m’est apparu comme une évidence. J’ai toujours apprécié les parquets, ils provoquent chez moi une sensation de bien-être instantanée, ils sont rassurants et apportent beaucoup de cachet à une pièce. Cependant, entre les types de parquets, les essences, les finitions … il est parfois dur de s’y retrouver. Je vous invite donc à faire un petit tour des différentes options qui s’offrent à nous.
Quel type de parquet ?
Le plus classique est le parquet massif qui existe dans différentes essences comme le chêne, le hêtre, le bambou ou encore le châtaignier. Dans mon cas la contrainte du parquet massif traditionnel et qu’il nécessite souvent une pose sur lambourdes, ce qui n’était pas envisageable dans mon cas puisque je ne pouvais pas décaisser le sol.
Il existe aussi le parquet flottant (contrecollé ou stratifié) qui est plus simple à poser (vous pouvez le faire vous-même) et avec un choix plus large que les parquets massifs. Pour ma part, je suis partie sur un parquet flottant contrecollé avec une sous-couche faisant office d’isolant acoustique.
D’une manière générale, les prix seront plus élevés pour les parquets massifs, puis on trouvera les parquets contrecollés et enfin les stratifiés. Cependant, l’essence retenue pourra faire varier les prix fortement. Pensez aussi à l’utilisation de la pièce à parqueter. Il n’est pas forcément utile de mettre un parquet en acajou dans un hall d’entrée avec beaucoup de passage, il s’usera beaucoup plus vite sans véritablement apporter un plus à votre logement.
Quelle essence et quelles finitions ?
Au-delà de l’essence, les parquets peuvent bénéficier de différentes options. Pour ma part, la pièce à parqueter étant de forme rectangulaire et de belle dimension (40 mètres carré), j’ai opté pour des lames de chêne de 220 millimètres d’épaisseur de deux mètres de longueur. J’ai décidé de retenir une couleur assez claire, proche de la teinte naturelle du bois, afin de conserver l’esprit rustique de mon salon qui comporte une cheminée. De plus, j’ai quelques œuvres d’art très colorées aux murs, il me fallait donc une couleur assez neutre.
Selon votre objectif, vous pourrez partir sur des parquets plus créatifs avec diverses finitions : ciré, huilé, vitrifié, en plus des traitements possibles de la surface : lisse, brossée, vieillie … Les possibilités de teintes sont quant à elles infinies.
Si votre budget vous le permet, je vous recommande de faire appel à un décorateur d’intérieur afin qu’il vous dirige face à tant d’options, le résultat n’en sera que plus harmonieux. Vous pouvez de plus demander à avoir des échantillons que vous pourrez tester avec la lumière de votre appartement (il peut y avoir de grandes différences de rendu entre le magasin et votre logement).
Pensez à l’entretien
L’entretien d’un parquet est primordial afin d’en assurer la durabilité. En ce qui me concerne, je voulais trouver l’équilibre entre le côté brut du parquet massif classique et la facilité de nettoyage et d’entretien d’un parquet stratifié. Une fois encore, le parquet contrecollé a répondu à toutes mes attentes. La couche supérieure de mon parquet est ainsi traitée anti-tâche, mais on a tout de même le plaisir de toucher du vrai bois, à la différence du stratifié. J’ai juste à l’aspirer puis à passer une serpillière humide avec un peu de savon noir et le tour est joué !
Finalement, renseignez-vous sur l’origine du bois de votre parquet. Pour ma part, cela était pour moi un impératif: un parquet provenant d’une filière bois respectueuse des normes et soucieuse d’une bonne gestion forestière était un impératif.