Les époux préparent leur mariage sur plusieurs mois avec beaucoup d'intérêt. Tout est calculé pour que ce moment soit réussi et gravé dans les mémoires des époux. Malheureusement, un mariage sur deux dans les grandes villes débouche sur un divorce. En cas de rupture, les époux ont un seul souhait : divorcer rapidement.
Quels sont les types de divorce possibles ?
Le divorce le plus pratiqué en France est le divorce par consentement mutuel, communément appelé divorce à l'amiable. Dans ce type de divorce, les époux doivent d'une part être d'accord pour divorcer mais en plus se mettre d'accord sur les effets du divorce, c'est-à-dire sur la garde des enfants, l'affectation des biens acquis pendant le mariage, la charge des dettes nées pendant le mariage, le paiement d'une pension alimentaire ou d'une prestation compensatoire. Bref, tout est balayé par les avocats pour solder définitivement les relations entre époux. Même si ce divorce est le plus communément utilisé, il ne faut pas oublier de parler du divorce pour faute. Il s'agit là d'un divorce conflictuel puisque le principe même est qu'un époux reproche à l'autre d'avoir violé une obligation conjugale. Les avocats se chargeront donc de prouver la faute et de convaincre le juge que le divorce doit être constaté aux torts exclusifs du conjoint. Enfin les deux autres cas de divorce sont plus anecdotiques, il s'agit du divorce demandé par l'un et accepté par l'autre ou le divorce pour altération définitive du lien conjugal. Dans ce cas de divorce, les époux doivent être séparés depuis au moins deux ans pour en solliciter l'application.
Comment solliciter le divorce ?
En fonction du type de divorce, la procédure ne sera pas la même. L'avocat se chargera de la procédure applicable en saisissant le juge si nécessaire. Aujourd'hui, il est possible d'avoir recours à un avocat en le saisissant par internet. Un devis peut être réalisé en ligne mais votre avocat peut même réaliser la convention de divorce à l'amiable en ligne, sans nécessité de se rencontrer au préalable. La seule obligation sera de rencontrer votre avocat pour la signature de la convention avant de la faire enregistrer chez un notaire. L'avocat s'assurera alors de la bonne compréhension et de votre réel souhait de divorcer. Certains ont toujours le souhait de sauver leur couple jusqu'au jour où ils signent leur convention de divorce. Raison pour laquelle la loi prévoit un délai de réflexion de 15 jours entre le jour où la convention est finalisée et le jour de sa signature. Ce délai est incompressible et s'il n'est pas respecté le divorce encourt la nullité. Le notaire en charge de l'enregistrement de la convention sera tenu de vérifier le respect de ce délai.
Il est nécessaire de rappeler que des mesures d'urgence peuvent être prononcées en cas de nécessité. Ces mesures sont destinées à s'appliquer avant même la tentative de conciliation dans le cadre des divorces contentieux. Il s'agit de remédier à une hypothèse de danger pour l'un des époux ou les enfants mineurs. Raison pour laquelle il est nécessaire d'être transparent avec son avocat pour lui faire part de toute la situation afin qu'il choisisse la meilleure défense des intérêts de l'époux sollicitant le divorce.