Éjaculation précoce : les vraies solutions pour jouer les prolongations

S’il est assez facile pour une femme d’évoquer ses propres troubles d’ordre sexuels, pour la gent masculine, le sujet reste encore un tabou. Et s’il est difficile d’obtenir des statistiques exactes, beaucoup racontent néanmoins éprouver de l’anxiété à l’idée de ne pas arriver à se maîtriser et à éjaculer bien trop vite pendant l’acte. Ils seraient alors un sur trois à rencontrer un problème d’éjaculation précoce ou prématurée. Toutefois, il existe des solutions pour les problèmes d’éjaculation. Solutions pour lesquelles des résultats sont très encourageants surtout si l’on s’y prend assez vitre, à l’image de ceux présentés dans un précédent post sur la calvitie. Focus sur ces méthodes qui permettent aux hommes de pouvoir lutter efficacement contre les problèmes d’éjaculation précoce et ne se pas s’arrêter à la mi-temps.    

Qu'est-ce que l'éjaculation précoce ?

Lorsque l’on parle « d'éjaculation précoce » ou « d’éjaculation prématurée », on parle surtout de dysfonctionnement érectile. Il s’agit d’un trouble de la sexualité masculine qui se manifeste au bout de quelques secondes, voire quelques minutes après le début du rapport sexuel. Il se traduit  par l’incapacité à se retenir, à contrôler l’éjaculation. Le corps médical distingue ainsi l’éjaculation précoce appelée « prématurée primaire » si elle survient en moins d’une minute et « l’éjaculation prématurée acquise » si elle survient dans les 3 minutes (le délai moyen d’éjaculation lors d’un rapport sexuel étant de 8 minutes). Dans toutes ou presque toutes les pénétrations, le problème d’éjaculation survient alors. Ce trouble s’accompagne également d’une grande souffrance psychologique, de stress, de frustration conduisant parfois à une baisse de la libido.

Quelles sont les causes de l’éjaculation précoce ?

D’un point purement anatomique, l’appareil génital masculin est constitué d’un pénis, de deux testicules et de glandes annexes : la vésicule séminale, la prostate et la glande bulbo-urétrale. Quand une excitation sexuelle survient, les corps érectiles reçoivent des ordres en provenance du cerveau, les vaisseaux sanguins se dilatent, les corps érectiles se remplissent de sang, se contractent jusqu’au déclenchement de la phase d’expulsion du sperme : c’est alors l’érection. On parle de réflexe éjaculatoire qui peut être partiellement maîtrisé en temps normal. Dans le cas d’un problème d’éjaculation prématurée primaire ou d’éjaculation prématurée acquise, la phase qui précède la phase d’expulsion n’est alors pas contrôlable. Si ce fut pendant longtemps considéré comme un trouble purement psychologique, aujourd’hui, plusieurs facteurs ont été mis en avant pour expliquer cela. 

S’il paraît évident que certains facteurs psychologiques et environnementaux comme le stress, la fatigue notamment peuvent jouer un rôle, il n’en reste pas moins que cela peut être dû à d’autres facteurs biologiques. Une hypersensibilité du gland, une hyperexcitabilité du réflexe d’éjaculation, des troubles de la transmission des messages nerveux dans le cerveau ou une hypersensibilité de certains récepteurs nerveux, une inflammation de la prostate, des anomalies de la thyroïde ou encore être la conséquence de maladies neurologiques comme l’est la sclérose en plaque, sont autant de facteurs possibles à l’origine d’une éjaculation précoce.

Comment prévenir l’éjaculation précoce ?

L’éjaculation précoce n’est pas une maladie en soi. Toutefois, ce trouble peut devenir problématique et il convient alors de s’en prémunir pour pouvoir jouir d’une relation amoureuse ou sexuelle épanouie. La première des choses est de ne pas avoir peur d’en parler à son médecin. Ce dernier peut en effet prescrire des traitements médicamenteux adaptés. Ces traitements agissent alors au niveau du cerveau et, en inhibant le transporteur de la sérotonine, favorisent ainsi un meilleur contrôle de l'éjaculation. En parallèle, il est important de reconnaître les signes de l’imminence de l’éjaculation. Une fois les signes identifiés, cela permet alors de diminuer le niveau d’excitation pour retarder l’éjaculation et faire durer le plaisir de sa partenaire. En marge, il existe aussi des exercices de respiration pour ralentir le rythme cardiaque et par voie de conséquence, retarder le point de non-retour. Et si toutes les positions du Kâma-Sûtra sont assez tentantes, mieux vaut éviter celles qui tendent à rendre l’excitation sexuelle à son paroxysme. Pour d’autres, augmenter la fréquence des rapports sexuels peut aider à réduire le phénomène d’éjaculation précoce. Les techniques du « stop and go » ou le fait de se masturber juste avant le rapport sont également des techniques qui ont prouvé leur efficacité. Le fait de consulter en couple un sexologue permet aussi d’apporter des solutions, l’origine du problème pouvant provenir d’un problème psychologique et/ou relationnel. Pour finir, rien de tel que de penser à quelque chose de désagréable pendant l’acte (les mauvaises nouvelles dans l’actualité ne manquent d’ailleurs pas) histoire de faire redescendre la pression et rallonger le rapport. Pour finir, la partenaire se doit elle aussi d’adapter sa sexualité et de soutenir l’élu de son cœur en adoptant elle aussi les bons gestes.  

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